Accord de prise en pension : Contrat ayant pour objet l’achat d’un titre et qui prévoir que le titre sera revendue à un prix déterminé à la fin de la durée d’application du contrat.

Accord de statu quo : Accord conclu entre un acquéreur hostile et une société, en vertu duquel l’acquéreur hostile (en contrepartie d’un paiement) accepte de ne pas acheter des actions supplémentaires de la société pendant une période de temps donné.

Acquisition d’actifs : Action par laquelle une entreprise acquiert les actifs d’une autre, bien qu’un vote formel des actionnaires de l’entreprise en cours d’acquisition soit encore nécessaire.

Actif courant : Actifs à court terme de l’entreprise, y compris l’inventaire des matières premières et des produits finis, les créances (regroupant les sommes dues à l’entreprise) et les liquidités.

Actifs de croissance : Investissements qui n’ont par encore été réalisés par l’entreprise; souvent les marchés vont intégrer leur prévision concernant la valeur de ces actifs dans la valeur de marché.

Actif d’impôt différé : Actif créé lorsque les entreprises paient plus d’impôts que ceux qu’elles indiquent dans leurs états financiers.

Actifs en place : Ensemble des investissements existants d’une entreprise.

Actifs incorporels : Actifs qui ne disposent pas d’une existence matérielle, mais qui ont une valeur (soit parce qu’ils sont susceptibles de générer de l’argent ou qu’ils peuvent être vendus). Par exemple les brevets et les marques de commerce ainsi que des actifs qui possèdent un caractère comptable uniquement tels que la survaleur générée par les acquisitions réalisées par l’entreprise.

Actif stratégique : Valeurs mobilières, droits ou flux de trésorerie sur lesquelles on déclenche des OPA hostiles. L’objectif est de rendre la prise de contrôle difficile et coûteuse

Action : Tout instrument financier qui détient une créance résiduelle sur l’entreprise, ne crée pas un avantage fiscal lorsqu’il est payé, a une durée de vie infinie, n’a pas la priorité en cas de faillite, et assure une contrôle de gestion au propriétaire.

Action privilégiée : Titre qui rapporte un dividende fixe, qui n’est habituellement pas déductibles d’impôt, et a une durée de vie infinie; Il n’est généralement pas assorti de droits de vote ou est assortie d’un droit de vote limité;

Action privilégiée : Titre qui rapporte un dividende fixe en dollars et que l’entreprise ne peut normalement pas déduire d’impôt; si l’entreprise ne dispose pas de fonds suffisants pour payer le dividende, celui-ci est cumulé et versé ou cours d’un exercice où les revenus sont plus conséquents.

Action privilégiée à taux variable : Action privilégiée qui donne droit à un   dividende prioritaire dont le taux est établi par rapport à un indice externe, tel que le taux des bons du Trésor.

Action privilégiée convertible : Action privilégiée qui peut être convertie en action ordinaire, à la discrétion de l’actionnaire privilégié.

Action reflet : Action émise sur une branche d’une entreprise. Le propriétaire a droit aux bénéfices et aux flux de trésorerie de la branche, et l’action est mise sur le marché boursier sur cette base. En général, la société mère continue à détenir le plein contrôle de la branche.

Activité bancaire de concentration : Système où les entreprises choisissent les banques à l’échelle nationale pour traiter les chèques, afin de les compenser plus rapidement.

Actualisation : Procédé qui consiste à ramener les coûts futurs à leur valeur actuelle.

Affectation, allocation d’actifs (synonyme répartition): Procédé de distribution d’un coût, qui ne peut être directement rattaché à une donnée fixe  du chiffre d’affaire, entre plusieurs unités, projets ou divisions. Technique de gestion de placement qui consiste à répartir à la composition de son patrimoine en termes de classes d’actifs (actions, obligations, dérivés, immobilier …).

Amortissement accéléré : Méthode qui permet d’amortir un actif, tant qu’il existe, à un taux plus élevé au cours des premiers exercices qu’au cours des exercices ultérieurs afin de tenir compte du vieillissement de l’actif.

Amortissement constant : Méthode d’amortissement en vertu de laquelle un montant identique de l’actif est amorti chaque année, sur une durée de vie estimée, pour tenir compte de son vieillissement.

Analyse de scénario : Analyse au moyen de laquelle on peut prévoir les gains, les flux de trésorerie ou d’autres variables sous divers scénarios, certains positifs et d’autres négatifs.

Annuité : Flux de trésorerie constant qui se produit à intervalles réguliers pendant une période de temps donné.

Annuité croissante : Flux de trésorerie qui se produit à intervalles réguliers et qui augmente à un taux constant au cours d’une période de temps déterminée.

Annuités équivalentes : Rente équivalant à la VAN (valeur nette actuelle) d’un projet pluriannuel.

Annuité perpétuelle : Flux de trésorerie constants qui se produisent à intervalles réguliers pour toujours.

Annuité perpétuelle croissante : Flux de trésorerie censé augmenter à un taux constant pour toujours.

Avis de clôture : Publicité contenant les détails d’un premier appel public, le nom de la principale banque d’investissement, et les noms des autres banques d’investissement impliquées.

Asymétrie : Tendance positive ou négative des rendements au cours d’une distribution.

Bail hors ou sans frais d’entretien : Contrat de location en vertu duquel bailleur n’est pas tenu de payer l’assurance et des taxes sur l’actif, cette obligation incombant au locataire; le locataire réduit par conséquent les frais de la location.

Banque de financement mezzanine : banque d’investissement plus petites qui opère à l’échelle nationale.

Banquiers d’investissement des établissements les plus en vue : Banquiers d’investissement de haut calibre, évalué en fonction de leur réputation et de leur renommé au niveau national.

Bêta : Indice mesurant le niveau de risque que même la meilleure diversification ne saurait supprimer et auquel un actif est exposé (également appelé risque du marché). Il est standardisé autour de 1. (risque moyen = 1, au-dessus du risque moyen > 1).

Bêta ascendant : Coefficient bêta calculé en utilisant la moyenne pondérée des bêtas des secteurs dans lesquels l’entreprise exerce son activité. Ces coefficients bêtas, à leur tour, sont estimés par rapport aux entreprises qui exercent leur activité uniquement ou principalement dans ces secteurs.

Bêta comptable : Coefficient bêta calculé en utilisant le bénéfice comptable d’une société et le bénéfice comptable du marché, plutôt que les cours des actions.

Bêta de l’actif : Coefficient bêta des actifs financiers d’une entreprise, avant le levier financier. Il peut être calculé à partir du coefficient bêta de régression (descendant) ou en prenant une moyenne pondérée des coefficients bêtas de différentes entreprises (ascendant).

Bêta désendetté : Coefficient bêta d’une entreprise qui est entièrement financé par des actifs. Il est déterminé par les secteurs d’activités dans lesquels l’entreprise évolue et par l’effet de levier qu’elle possède dans ces secteurs d’activité. Peut être calculé à partir de la version bêta de régression (descendant) ou en prenant une moyenne pondérée des bêtas de différentes entreprises (ascendant).

Bêta levier financier : Coefficient bêta d’une entreprise, qui reflète son levier financier. Il évoluera en même temps que les leviers financiers.

Bilan : Résumé qui indique l’ensemble des actifs détenus par une entreprise, la valeur comptable de ces actifs et le mélange de financement, dette et fonds propres, qui servent à financer ces actifs à un moment donné.

Billets de trésorerie : Titre de créance à court terme émis par les sociétés pour lever des fonds.

Bons de souscription: Titre qui confère au titulaire le droit d’acheter des actions de la société à un prix fixé dans l’avenir; il s’agit d’une option d’achat à long terme sur les capitaux propres de l’entreprise.

Bons du Trésor : Titre de créances à court terme émises par le gouvernement américain.

Cannibalisation des produits : Effet que l’introduction d’un nouveau produit peut avoir sur les ventes de produits existants d’une société.

Capitalisation : Processus qui consiste à convertir les flux de trésorerie actuels en flux de trésorerie futurs.

Capitalisation du marché boursier (capitalisation boursière) : Valeur marchande des capitaux propres dans une entreprise cotée dans une place boursière.

Capitalisation spéculative : Utilisation de nouvelles dettes pour racheter des fonds propres et augmentation sensible du ratio de la dette dans ce processus.

Capital-risque capital amorçage : Capital-risque prévu pour les entreprises en développement qui veulent tester un concept ou développer un nouveau produit.

Capital-risque de démarrage : Capital-risque qui permet à des entreprises qui ont conçu des produits et des concepts de les développer et de les commercialiser.

Cession : Vente d’un actif, d’actifs ou d’une partie d’une entreprise à un tiers.

Certificat de valeur garantie (Warrants) : Titre qui confèrent à leurs détenteurs le droit de vendre les actions de la société à un prix fixé dans le futur ; il s’agit d’une option de vente à long terme sur les capitaux propres de l’entreprise.

Chantage à l’offre publique d’achat  : Action qui consiste à acheter la participation d’un acquéreur hostile (raider) dans l’entreprise, généralement à un prix beaucoup plus élevé que le prix payé par l’acquéreur. En contrepartie, l’acquéreur accepte généralement de ne pas poursuivre la prise de contrôle ou acheter d’actions supplémentaires dans l’entreprise pendant une période de temps donné (accord de statu quo).

Chapitre 11 : Processus judiciaire régissant les procédures de faillite au États-Unis.

Charges d’exploitation : Dépenses qui ne créent un avantage que pour l’exercice en cours.

Chasse aux dividendes (arbitrage): Stratégie qui consiste à acheter des actions avant la date ex-dividende, et à les revendre après la date de détachement du dividende, pour ensuite recueillir le dividende.

Clause de nantissement négative : Clause rédigée lors d’une émission d’obligations et qui prévoit que le l’obligation est soutenue seulement par la capacité bénéficiaire de l’entreprise, plutôt que par des actifs spécifiques.

Coefficient de capitalisation des résultats : Ratio obtenu en divisant le prix par action par le bénéfice par action au cours des quatre derniers trimestres.

Coefficient cours / bénéfice : Rapport du prix de l’action par rapport au rendement de l’action au cours de l’année financière la plus récente. Il peut être calculé à un temps sous radar par un investisseur.

Comptabilité d’exercice : Méthode comptable qui consiste à prendre en compte les recettes provenant de la vente d’un bien ou d’un service au moment où le produit est vendu et le service est effectué (en totalité ou sensiblement). Un ajustement correspondant est effectué au niveau des charges pour faire correspondre les charges (dépenses) et les produits (revenus).

Comptabilité mise en commun : Méthode comptable utilisée lors des acquisitions et qui consiste à regrouper les valeurs comptables des deux entreprises impliquées dans l’acquisition, et à ne pas indiquer dans le bilan la valeur marchande (déterminé par le marché) de l’acquisition.

Compte ou Bilan de(s) résultat(s) : Déclaration qui fournit des informations sur les produits et les charges de l’entreprise ainsi que sur le résultat net réalisé par l’entreprise au cours d’un exercice.

Consolidation (dans les états comptables) : Approche comptable utilisée pour montrer le revenu généré par la détention de titres dans une autre entreprise, où il y a une majorité, d’investissement actif. Les bilans des deux entreprises sont fusionnés et présentés sous forme de bilan unique. De même le résultat combine les comptes de résultats des deux entreprises.

Consolidation (lors des fusions) : Rapprochement de deux entreprises dont la fusion donnera naissance à une nouvelle entreprise. Les actionnaires de l’entreprise acquéreur et de l’entreprise cible recevront des actions de cette nouvelle entreprise.

Contrat à terme : Contrat conclu pour acheter ou vendre des actifs, des valeurs mobilière ou de la monnaie sur une échéance lointaine à un prix fixe (spécifié au moment de la conclusion du contrat).

Contrat de location-acquisition (crédit-bail): Contrat en vertu duquel le preneur assume une partie des risques et jouit de certains des avantages inhérents à la propriété du bien loué. En conséquence, une fois le contrat signé, il apparaît à la fois sur le bilan comme un actif et un passif (pour les paiements de la location).

Contrat de location combiné : Un contrat de location qui possède à la fois les caractéristiques des contrats de location-exploitation et du contrat de location-acquisition.

Contrat de location exploitation : Contrat en vertu duquel le bailleur (ou le propriétaire de l’actif) ne transfère que le droit d’utiliser le bien loué au locataire. À la fin de la période de location, le locataire restitue le bien loué au bailleur. Les charges de location sont considérées comme des charges d’exploitation dans le compte de résultat et le contrat de location n’a aucune incidence sur le bilan.

Contrat de rachat : Contrat de vente d’un titre qui prévoit que le titre sera racheté à un prix déterminé à la fin de la durée d’application du contrat.

Contrats futurs : Contrat qui s’apparente au contrat à terme car il est conclu pour acheter ou vendre dans l’avenir un actif sous-jacent. Cependant, il diffère du contrat à terme, car il est habituellement négocié, exige le règlement quotidien des différents et ne court pas de risque d’impayé.

Courbe de temps : Courbe représentant l’ampleur et la durée des flux de trésorerie consacrés à un investissement.

Cours acheteur comptant (SPOT rate) : Taux du marché actuel; souvent utilisé sur le marché des matières premières ou des devises étrangères.

Cours du livrable  (valeur) : Valeur attendue d’un actif à la fin de la période de prévision. Par exemple, si vous prévoyez des flux de trésorerie sur une période de 10 ans, la valeur terminale est la valeur qui existe à la fin de la 10e année.

Coût de délégation : Coûts résultant de conflits d’intérêts entre deux parties prenantes; par exemple les gestionnaires et les actionnaires ou les actionnaires et les détenteurs d’obligations.

Coût de l’endettement (après impôt) : Taux d’intérêt, y compris la garantie en cas de défaillance, que l’emprunteur doit payer pour emprunter de l’argent, ajusté pour la déductibilité fiscale des intérêts.

Coût de l’endettement (avant impôt) : Taux d’intérêt, y compris la garantie en cas de défaillance, que l’emprunteur doit payer pour emprunter de l’argent.

Coût des fonds propres : Taux de rendement que les investisseurs en actions d’une entreprise s’attendent de faire sur leur investissement, compte tenu de son risque.

Coût direct de la faillite : Coûts comprenant les frais juridiques et administratifs dus, lorsqu’une entreprise dépose son bilan, ainsi que les effets de la valeur actualisée des retards de paiement sur les liquidités.

Coût du capital : Moyenne pondérée des coûts des différentes sources de financement utilisées par une entreprise.

Coûts d’opportunité : Coûts associés à l’utilisation des ressources qu’une entreprise possède déjà.

Coût historique: Prix initial payé pour un actif lors de son acquisition, ajusté à la hausse pour les améliorations qui lui ont été apportées depuis l’achat et à la baisse pour la perte de valeur associée au vieillissement qu’il a subi.

Coûts indirects de la faillite : Coûts associés à la perspective qu’une entreprise peut faire faillite – perte de ventes, baisse du moral des employés, crédit fournisseur plus serré.

Créance irrécouvrable : Portion d’un prêt qui ne peut faire l’objet d’un recouvrement (si vous êtes le prêteur) ou qui ne sera pas payée (si vous êtes l’emprunteur). Radiation de la créance par le prêteur dans ses livres, si incapacité à être remboursé par l’emprunteur.

Date de clôture des registres : Date à laquelle l’entreprise ferme ses livres de transfert d’action et dresse une liste des actionnaires.

Date de déclaration du dividende : Date à laquelle le conseil d’administration (CA) déclare le montant du dividende en dollars qui sera versé pour le trimestre (ou la période). Un dividende spécial est déclaré par le CA à une date inattendue ou hors du versement habituel.

Date de paiement du dividende : Date à laquelle les dividendes sont versés aux actionnaires.

Date ex-dividende : Date à laquelle les investisseurs doivent acheter les actions afin de recevoir le dividende.

Débentures : Obligations non garanties émises par des entreprises et assorties d’une échéance supérieure à 15 ans.

Débentures subordonnées : Obligations non garanties assorties d’un droit de revendication contre les actifs qui sont subordonnés aux revendications des autres prêteurs.

Délai de décaissement : Décalage entre le moment où un chèque est libellé et le moment où il est payé, lorsqu’il s’agit d’un chèque rédigé par une entreprise.

Dépenses d’établissement : Dépenses qui sont censées générer des bénéfices sur plusieurs périodes. Les règles comptables exigent généralement que ces dépenses soient amorties au cours de ces mêmes périodes.

DEPS : Méthode d’évaluation des stocks selon laquelle le coût des marchandises vendues est basé sur le coût du matériel acheté à la fin de l’exercice, ce qui entraîne des coûts d’inventaire qui avoisinent les coûts actuels.

Dépréciation : Ajustements comptables de la valeur aux livres d’un actif en raison de son vieillissement et de la perte de son pouvoir de gain. S’applique lorsque l’on a une dépense en capital.

Dette : Mécanisme financier qui génère des sommes dues à l’acquéreur d’un titre au moment spécifié par un accord légal sur les flux de trésorerie et des actifs de l’entreprise, crée des sommes déductibles de l’impôt, a une durée de vie fixe, et doit être payé en priorité sur les flux de trésorerie à la fois lorsque l’entreprise est in bonis ou en faillite.

Dette garantie : Obligations ou dettes qui constituent des créances prioritaires sur les actifs de l’entreprise, en cas de faillite.

Dividendes de liquidation : Dividendes qui dépassent les bénéfices non répartis d’une entreprise. On les considère comme un remboursement de capital dans l’entreprise et ils sont imposés différemment.

Dividende en actions : Dividendes qui prend la forme d’actions supplémentaires (en proportion de participations existantes) dans l’entreprise.

Dividende régulier : Dividende versé à intervalles réguliers aux actionnaires.

Dividende supplémentaire ou spécial : Dividendes versés en plus de dividende habituel, ce qui arrive rarement.

Duration : Durée pondérée des coûts d’un élément d’actif ou de passif.

Durée d’amortissement : Durée pendant laquelle un bien incorporel est amorti.

Durée d’encaissement : Durée qui s’écoule entre le moment où un chèque est libellé et le moment où il est payé, lorsque le client rédige un chèque en faveur de l’entreprise.

Écart-type standard : Calcul des écarts-type au carré des rendements réels sur les rendements attendus. Il s’agit de la racine carrée de l’écart.

Effet de clientèle : Regroupement d’actionnaires au sein d’entreprises qui ont des politiques de dividendes qui correspondent à leurs choix en matière de dividendes.

Effet Fisher international : Indique la relation entre les variations des taux de change et les différences dans les taux d’intérêt nominaux dans deux pays.

Effet synergique : Augmentation de valeur résultant du rapprochement de deux entreprises, projets ou actifs et qui ne se produirait pas si les entreprises, les projets ou les actifs avaient été gérés de façon indépendante.

Efficience du marché : Définit les niveaux de variation du prix d’un actif par rapport à la valeur réelle de l’entreprise. Plus les variations sont faibles et plus leur constance est faible plus le marché est efficace.

Émission de droits: Émission de droits qui a pour objet de donner aux investisseurs existants dans l’entreprise le droit d’acheter des actions supplémentaires, au prorata de leurs avoirs actuels, à un prix généralement beaucoup plus faible que le prix du marché actuel (prix de souscription).

Emprunt adossé à des actifs : Obligations ou dettes garanties par des actifs de tout type. Les obligations hypothécaires et les obligations garanties sont des cas particuliers (ex : PCAA Papier Commercial Adossé à des Actifs).

Entreprise non diversifiée : Calcul du coefficient Bêta ou d’un autre indice pour un projet en se référant aux bêtas des entreprises qui participent uniquement ou principalement dans des investissements similaires.

Équivalent certain (flux de trésorerie): Flux de trésorerie garanti éventuellement échangeable contre un flux de trésorerie beaucoup plus important et plus risqué.

État des flux de trésorerie : État financier qui indique les sources de liquidités de l’entreprise générées par son activité et par les nouveaux financements ; il indique également l’utilisation qui est faite de cet argent au cours d’un exercice.

État de valeur actuelle nette : Graphique qui enregistre la variation de la valeur actuelle nette par rapport aux changements de taux d’actualisation.

Entreprise: Toute entité économique petite ou grande, dont la gestion est  privée ou qui est cotée en bourse (publique), et qui exerce tout type d’activité – la fabrication, la vente au détail ou les services.

Euro-obligation : Obligation émise en devise locale, mais proposée sur les marchés étrangers. Par exemple l’Eurodollar et l’EuroYen.

Facteur bêta : Mesure de l’exposition d’un actif à un facteur macroéconomique spécifiée (comme l’inflation ou des taux d’intérêt) ou un facteur de marché non spécifié.

Faillite : Situation dans laquelle se retrouve une société qui est dans l’incapacité de respecter ses engagements contractuels.

Financement externe : Liquidités levées en dehors de l’entreprise qui proviennent soit de sources privées soit de marchés financiers.

Flottant : Durée qui s’écoule entre le moment où le chèque est libellé et le moment où il est encaissé.

Flux de trésorerie (Cash Flow) attribuable à l’entreprise : Flux de trésorerie générés par l’actif au profit des investisseurs et des prêteurs. Ces flux de trésorerie sont ceux qui existent avant le paiement de la dette, mais après déduction des frais et taxes d’exploitation.

Flux de trésorerie attribuable aux investisseurs : Flux de trésorerie généré par l’actif déduction faite des dépenses et des impôts, ainsi que des sommes affectées au remboursement de la dette.

Flux de trésorerie disponible (Jensen): Flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation sur lesquels les gestionnaires ont un pouvoir de dépense discrétionnaire.

Flux de trésorerie disponible pour les actionnaires : Liquidité disponible après les dépenses d’exploitation, les paiements de la dette nette et les réinvestissements.

Flux de trésorerie disponible pour l’entreprise : Liquidité disponible après les dépenses d’exploitation, les taxes et les besoins de réinvestissement, mais avant tout paiement de la dette (paiement des intérêts ou du principal).

Flux de trésorerie généré par les retours sur investissement : Taux de rentabilité interne sur les investissements existants de l’entreprise, estimé en termes réels, en utilisant l’investissement initial dans les actifs, leur durée de vie restante et les flux de trésorerie attendus.

Flux de trésorerie marginal : Flux de trésorerie généré à la suite d’un nouvel investissement. Il s’agit de la différence entre le flux de trésorerie sans nouvel investissements et le flux de trésorerie avec le nouvel investissement.

Flux de trésorerie nominal : Flux de trésorerie en termes nominaux, ou un flux de trésorerie attendu qui inclut les effets de l’inflation (prix plus élevés à la fois pour les entrées et sorties).

Fond de caisse net (la petite caisse) : Différence entre les décaissements et les encaissements en cours.

Flux de trésorerie réel : Flux de trésorerie qui est corrigé en raison de la perte du pouvoir d’achat au fil du temps et est lié à l’inflation.

Fonds de roulement autre que les disponibilités : Différence entre les actifs courants autre que des disponibilités et passif à court terme non créateur d’endettement.

Fonds d’amortissement : Fonds alimenté chaque année par une somme fixe afin de rembourser les obligations en circulation quand elles viennent à échéance.

Fonds d’investissement : Fonds fournis par des investisseurs privés aux entreprises, souvent avec l’intention de faire passer l’entreprise du secteur public au secteur privé.

Frais de financement: Les frais découlant d’investissement sans participation au capital, utilisés pour lever des capitaux pour l’entreprise.

Frontière d’efficience : Courbe regroupant les portefeuilles efficaces, à savoir les portefeuilles qui donnent le rendement attendu le plus élevé pour chaque niveau de risque (écart-type).

Fusion : Regroupement de deux entreprises qui intervient après l’accord des conseils d’administration de ces entreprises qui doivent également obtenir l’approbation des actionnaires. Dans la plupart des cas, au moins 50 % des actionnaires de société absorbée et de la société absorbante doivent approuver par vote la fusion. L’entreprise absorbée cesse d’exister et devient une partie de l’entreprise absorbante.

Garantie bancaire à première demande : Convention de placement en vertu de laquelle un banquier d’investissement assure un soutien de réserve dans le cas où le prix réel tombe en dessous du prix de souscription.

Garantie de bonne fin : Convention de placement ayant pour objet l’émission de titres pour lesquels le banquier d’investissement ne garantit pas un prix d’offre fixe.

Garantie de défaillance : Prime que vous payeriez en plus du taux hors risque (si vous étiez un emprunteur) en raison des risques d’impayé.

Garantie de souscription : Prix fixe (prix d’offre) que garantit un banquier d’investissement lors d’une offre publique de titres financiers.

Immobilisations corporelles : Actifs tangibles et à long terme d’une entreprise, tels que des installations, les équipements, les terrains et les bâtiments.

Indice de rentabilité : Indice que l’on obtient en divisant de la valeur actuelle nette (VAN) par l’investissement initial (mise de fond de départ) dans un projet. Souvent utilisé lorsqu’une entreprise fait face à un rationnement du capital.

Introduction en bourse d’une filiale : Action où une entreprise se sépare des actifs ou d’une division, crée des actions avec des créances sur ces actifs, et les vend au public. L’entreprise conserve généralement le contrôle de l’actif créé.

Inventaire de sécurité : Inventaire supplémentaire qui accompagne la demande tandis qu’une commande est en cours.

Investissement actif majoritaire : Catégorie de titres que détient une entreprise sur une autre entreprise et qui n’est prise en compte que si les titres représentent plus de 50 % de la propriété globale de cette entreprise.

Investisseur marginal: Investisseur ou investisseurs les plus susceptibles d’être impliqués lors de la prochaine transaction sur les titres émis par une société. Ils ne sont pas nécessairement les plus grands investisseurs dans l’entreprise.

Kurtosis : Mesure de la probabilité de grands écarts dans une distribution, évaluée en queue de distribution.

Levier d’exploitation : Calcul du volume des coûts qui constituent des coûts fixes; plus le volume est important plus le levier d’exploitation est important.

Ligne de crédit : Accord de financement que l’entreprise ne peut utiliser que si elle a besoin de financement et ce jusqu’à la limite convenue.

Limite des investissements : Situation qui se produit lorsqu’une entreprise est incapable d’investir dans des projets qui ont des rendements supérieurs aux taux de rendement minimal, car elle dispose d’un capital limité (en raison de contraintes internes ou externes).

Liquidité non exploitée : Combinaison de liquidités excédentaires et de possibilités limitées de projet dans une entreprise.

Livre d’ordre : Processus qui consiste à recueillir les intentions des investisseurs institutionnels avant d’établir le prix d’une offre initiale, afin mesurer l’ampleur de la demande avant une émission de titre.

Marché au fixage : Marché sur lequel un commissaire-priseur (ou un animateur/teneur de marché) organise une vente aux enchères un jour de Bourse et fixe un prix d’équilibre du marché sur la base des commandes regroupées à ce moment-là.

Marché continu : Marché où les prix sont déterminés (et négociés) au cours d’une journée de Bourse à mesure que les acheteurs et les vendeurs soumettent leurs des ordres de transaction(s).

Méthode de l’achat pur et simple : Méthode comptable relatives aux acquisitions dont la valeur de marché payée pour l’entreprise acquise est indiquée dans le bilan, et la survaleur, qui est la différence entre la valeur comptable et la valeur marchande de l’entreprise acquise, est présentée comme un actif.

Méthode du capital-risque : Valeur en appliquant un coefficient de capitalisation des résultats au bénéfice qu’une entreprise privée est supposée réalisé au cours d’une année ultérieure, lorsque l’on envisage de coter en bourse ladite société.

Méthode du rachat d’actions : Méthode permettant d’évaluer les options et en vertu de laquelle la valeur d’exercice des options est ajoutée à la valeur des capitaux propres dans l’entreprise, et le montant total est divisé par le nombre d’actions en circulation, y compris celles couvertes par les options.

Modèle binomial de valorisation des options : Modèle de valorisation d’option basé sur l’hypothèse que les cours des actions ne peuvent varier que d’un ou deux niveaux par période.

Modèle de Baumol : Modèle d’estimation d’un solde de trésorerie optimale, basé sur le coût de la vente de titres et le taux d’intérêt qui peut être obtenu sur les titres négociables, pour les entreprises disposant de quelques entrées et sortie de fonds.

Modèle de croissance de Gordon : Modèle d’actualisation des dividendes stable ou en croissance, en vertu duquel la valeur d’une action est la valeur actualisée des dividendes attendus qui augmente à l’infini à un taux constant.

Modèle Miller-Orr : Modèle qui permet d’estimer le solde de trésorerie optimale des entreprises qui ont des entrées et des sorties de trésorerie aléatoires; pour ce faire on se base sur le coût de la vente des titres et le taux d’intérêt que l’on peut obtenir sur les titres négociables.

Modification à la majorité absolue : Modification qui exige que l’acquéreur obtienne davantage que les 51 % des votes qui sont normalement nécessaire pour obtenir le contrôle d’une entreprise.

Notation synthétique : Notation des obligations qui est basée sur un ratio ou des ratios financiers d’entreprise. Cela est en contraste avec une notation réelle qui est généralement donnée par une agence de notation (comme Moody’s).

Note d’information à caractère provisoire : Prospectus préliminaire émis par une société qui a fait une demande d’entrée en bourse, alors que l’enregistrement est en cours d’examen par la Commission des valeurs mobilières des États-Unis (SEC) .

Obligation à deux monnaies : Obligation dont certains prix (par exemple celui des coupons) sont établis dans une monnaie donnée et dont les autres prix (par exemple celui du capital) sont établis dans une autre monnaie.

Obligation à échéances successives : Un certain pourcentage de ces obligations qui sont en circulation viennent à échéance chaque année, la date d’échéance étant indiquée sur l’obligation à échéances successives.

Obligation à fort escompte / à prime d’émission : Obligation avec un taux d’intérêt nominal qui est beaucoup plus faible que le taux d’intérêt du marché au moment de l’émission. Le prix de cette obligation sera inférieur au prix bien en dessous de la moyenne.

Obligations à option de revente : Dette (obligations) que les acheteurs d’obligations sont autorisés à remettre à l’entreprise pour en recevoir la valeur nominale, dans le cas d’un événement comme une acquisition par emprunt.

Obligations à revenu variable : Obligation pour laquelle l’entreprise ne verse d’intérêts que si elle réalise un résultat positif.

Obligation assortie d’un paiement libératoire final : Obligation qui n’implique aucun remboursement du capital au cours de la durée de vie l’obligation, la totalité du capital étant remboursé à l’échéance.

Obligation à taux fixe : Obligation avec un taux d’intérêt nominal fixé pour la durée de vie de l’obligation.

Obligations à taux variable: Obligation assortie d’un taux d’intérêt nominal qui est réinitialisé à chaque exercice, en fonction d’un taux d’intérêt du marché spécifié (prime ou LIBOR).

Obligation à taux variable dégressif : Obligation à taux variable dont le taux d’intérêt du marché diminue au fil du temps au lieu de rester fixé sur la durée de vie de l’obligation.

Obligation à taux variable progressif : Obligation à taux variable dont le taux d’intérêt du marché augmente au fil du temps au lieu de rester fixé sur la durée de vie de l’obligation.

Obligation catastrophe : Obligation qui permet de procéder à la suspension du versement des coupons et / ou la réduction du capital, en cas de catastrophe naturelle spécifiée.

Obligation convertible en action : Obligation qui peut être convertie en un nombre prédéterminé d’actions parmi des actions ordinaires, à la discrétion du créancier obligataire.

Obligation du Trésor indexées sur l’inflation : Obligation gouvernementale qui garantit un taux d’intérêt réel, plutôt que d’un taux nominal.

Obligation en eurodollar : Obligation libellée en dollars américains et proposée aux investisseurs à l’échelle mondiale.

Obligation en EuroYen : Obligation libellée en yen japonais et proposée aux investisseurs à l’échelle mondiale.

Obligation garantie : Obligation garantie par des titres négociables.

Obligation hypothécaire : Obligation garantie par des biens immobiliers, tels que des terrains ou des bâtiments.

Obligation indexée sur le prix des produits : Une obligation dont le taux d’intérêt nominal est lié aux prix de produits de base.

Obligations non garanties : Obligations dont le droit de revendication sur les flux de trésorerie et des actifs de l’entreprise est le plus faible.

Obligation perpétuelle : Obligation avec un taux d’intérêt nominal qui n’a pas de date d’échéance (durée de vie infinie)

Obligation remboursable par anticipation (dette):Dette (obligations) que l’emprunteur a le droit de rembourser par anticipation lorsqu’il le souhaite. L’option de remboursement par anticipation sera généralement utilisée si les taux d’intérêt diminuent.

Offre d’achat visant à la mainmise : Appel d’offres en vertu duquel une entreprise propose d’acheter des actions en circulation d’une autre société à un prix spécifique et diffuse cette offre par voie publicitaire et par courrier.

Offre publique de rachat : Rachat d’actions pour lequel l’entreprise indique le prix auquel elle rachètera les actions, le nombre d’actions qu’elle entend racheter, et la durée pendant laquelle elle maintiendra son offre.

Option : Droit d’acheter ou de vendre un actif sous-jacent à un prix fixe quelque temps pendant la vie (option américaine) de l’option ou à la fin de la vie de l’option (option européenne).

Option à barrière : Option dont le rendement et la durée de vie dépendent du prix de l’actif sous-jacent et du niveau prédéfini qu’il doit avoir atteint au cours d’une période donnée.

Option américaine : Option qui peut être exercée à n’importe quel moment jusqu’à son échéance.

Option arc-en-ciel : Option qui est exposé à plus d’un type d’incertitude

Option à règlement plafond : Option dont le gain est limité à la hausse. Si le prix grimpe au-dessus de ce niveau, le propriétaire de l’option ne reçoit pas de paiement supplémentaire.

Option barrière désactivante : Option qui cesse d’exister si l’actif sous-jacent atteint un certain prix.

Option composée : Une option sur une option.

Option delta : Nombre d’unités de l’actif sous-jacent qui sont nécessaires pour créer un portefeuille de réplication pour une option.

Option désactivante à la baisse : Option d’achat qui expire si l’actif sous-jacent dépasse un certain prix.

Option désactivante à la hausse : Option de vente qui cesse d’exister si l’actif sous-jacent tombe en dessous d’un certain prix

Option de type européen : Option qui ne peut être exercée qu’à son échéance.

Options réelles : Une option sur un actif réel par opposition à un actif financier.

Paiement de l’endettement net : Différence entre la dette remboursée et la nouvelle dette émise par une entreprise au cours d’un exercice.

Parachute doré : Disposition d’un contrat de travail qui autorise le paiement d’une somme forfaitaire ou de flux de trésorerie au cours d’un exercice, si le gestionnaire concerné par le contrat perd son emploi lors d’une prise de contrôle.

Parité des options de vente et d’achat : Relation d’arbitrage régissant les prix d’une option d’achat et une option de vente, avec le même prix de levée d’option, même prix d’exercice et sur le même actif sous-jacent.

Parité des taux d’intérêt : Équation relative à la différence entre les taux à terme et les taux au comptant des taux d’intérêt sur le marché intérieur et le marché étranger.

Parité de pouvoir d’achat : Équation qui associe l’évolution des taux de change aux variations de l’inflation. Sur l’hypothèse selon laquelle un panier de biens donné doit se vendre au même prix dans différents pays

Participation interne : Flux de trésorerie générés par les actifs existants d’une entreprise qui sont réinvestis  dans cette même entreprise.

Participation ou intérêt  minoritaire : Part de l’entreprise qui est détenue par d’autres investisseurs, lorsque qu’une entreprise détient activement  un intérêt majoritaire de plus de 50% des parts. L’intérêt minoritaire est indiqué dans la partie du bilan réservée au passif. Il n’est indiqué qu’en cas de consolidation.

 

Participation minoritaire active : Catégorie de titres que détient une entreprise dans une autre entreprise qui n’est prise en compte que si les titres représentent entre 20 % et 50 % de la propriété globale de cette entreprise. Ces titres sont généralement comptabilisés selon la méthode de mise en équivalence.

Passif éventuel : Passifs qui seront éventuellement engagés si certains événements se produisent, par exemple, si une entreprise est défendeur lors d’un procès.

PEPS : Méthode d’évaluation des stocks, où le coût des marchandises vendues est basé sur le coût du matériel acheté plus tôt dans l’année, tandis que le coût des stocks est basé sur le coût du matériel acheté plus tard dans l’année.

Période de récupération : Durée de temps au cours de laquelle l’investissement initial sur un projet sera récupéré.

Perte d’exploitation nette : Pertes accumulées au fil du temps qui peuvent être utilisées pour compenser les revenus et faire des économies d’impôts sur les exercices suivants.

Placement en quasi-espèces : Investissement qui produit un niveau de rentabilité sur le marché, qui présente peu ou pas de risque, et peut être rapidement converti en espèces (caractère du marché monétaire).

Placement privé : Action de vendre des titres hors bourse à un ou quelques investisseurs.

Portefeuilles de Markowitz : Ensemble de portefeuilles composés entièrement d’actifs risqués et qui donnent les meilleurs rendements attendus pour chaque niveau de risque (écart-type).

Portefeuille de réplication : Portefeuille de l’actif sous-jacent et de l’actif sans risque qui a les mêmes flux de trésorerie qu’une option.

Position d’arbitrage : Position qui permet de réaliser un bénéfice supérieur à celui qu’aurait généré un taux d’intérêt sans risque.

Prime d’acquisition : Différence entre le prix d’achat d’une société et son prix sur le marché avant achat.

Prime de conversion : Excédent de la valeur convertible du marché obligataire par rapport à sa valeur de conversion.

Prime historique (de risque) : Différence entre le rendement des placements à risque (généralement des actions) et les placements sans risque (généralement titres d’État) au cours d’une période de temps spécifiée.

Prime implicite : Prime estimée sur la base du niveau actuel du prix des actions et du flux de trésorerie attendu de l’achat d’actions. Le taux de rendement interne – qui alignerait la valeur actualisée du flux de trésorerie sur le prix des actions du jour – est le rendement prévu des capitaux propres. La soustraction du taux sans risque permet d’obtenir la prime implicite.

Principe d’arbitrage : Les actifs ayant des flux de trésorerie identiques et ne peuvent être vendus à des prix différents.

Prise de contrôle par emprunt : Acquisition d’une entreprise par ses propres gestionnaires ou par une entité privée, financée principalement par la dette

Prix (taux) à terme : Prix ou tarif indiqué dans un contrat à terme.

Prix avec droits inclus : Cours de bourse avec les droits attachés aux actions lors d’une émission de droits.

Prix d’achat : Prix que paiera ou individu ou une société acquéreur pour chacune des actions de la société cible.

Prix de levée de l’option  (prix d’exercice) : Prix auquel l’actif sous-jacent à une option peut être acheté (s’il s’agit d’une option d’achat) ou vendu (s’il s’agit d’une option de vente).

Prix de souscription : Prix auquel une émission de droits de souscription est faite par une entreprise.

Prix d’exercice (prix de levée de l’option) : Prix auquel l’actif sous-jacent à une option peut être acheté (s’il s’agit d’une option d’achat) ou vendu (s’il s’agit d’une option de vente).  

Prix ex-droits : Prix de l’action sans les droits qui y sont attachés, lors d’une émission de titres.

Prix offert : Prix d’une action lors d’un premier appel public à l’épargne.

Prix / valeur comptable : Pour calculer le ratio on divise le prix par action divisé par la valeur comptable des capitaux propres par action.

Probit : Technique statistique utilisée pour estimer la probabilité qu’un événement se produise.

Processus continu des prix : Processus de prix en vertu duquel les changements de prix deviennent infinitésimales à mesure que les périodes de temps diminuent.

Processus de volatilité des prix : Processus selon lequel les variations de prix restent d’une grande ampleur même lorsque l’exercice raccourci.

Projet mutuellement exclusifs : Ensemble de projets parmi lesquels un seul peut être accepté par une entreprise.

Quantité économique de commande : Quantité commandée qui minimise le coût total des nouvelles commandes et le coût comptable des stocks.

Rachat de l’entreprise par les cadres : Acquisition d’une société cotée en bourse par ses propres cadres.

Rachat négocié séparément : Rachat d’actions négocié avec un actionnaire qui détient un pourcentage substantiel des actions.

Rachat sur le marché libre : Marché de rachat d’actions sur lequel les entreprises achètent des actions sur les marchés des valeurs mobilières au prix du marché, et n’ont pas à s’acquitter des primes requises pour les appels d’offres.

Ratio cours / bénéfice : Prix d’une action divisée par son bénéfice net par action au cours d’un exercice.

Ratio cours / bénéfice (R.C/B): Pour calculer le ratio on divise le prix par action par le bénéfice par action.

Ratio cours-bénéfice / croissance (CB/C) : Ratio relatif au ratio cours/bénéfice permettant de déterminer le taux de croissance prévu dans les résultats.

Ratio dividendes / bénéfices : Coefficient obtenu en divisant les dividendes par le bénéfice net (ou les dividendes par action par le bénéfice par action).

Ratio de Tobin : Ratio mesurant la valeur de l’entreprise par rapport au coût de remplacement des actifs détenus par l’entreprise.

Ratio valeur : Ratio obtenu en divisant le ratio valeur de marché/valeur comptable par le rendement des capitaux propres d’une entreprise.

Ratio valeur / ventes : Ratio mesurant la valeur par action par rapport à la vente par action.

Recapitalisation : Modification du financement combiné à l’aide de nouvelles actions pour rembourser la dette ou de la nouvelle dette pour réduire les capitaux propres.

R et D en cours : Partie de la valeur d’une entreprise acquise qui est le résultat de recherches antérieures. Ce montant est habituellement amorti juste après l’acquisition.

 

Rendement anormal (rendement en excès) : Différence entre le rendement constaté et le rendement espéré sur un investissement, en se basant sur les rendements du marché et sur le risque d’investissement.

Rendement anormal (en excès) cumulatif : Différence entre le rendement constaté et le rendement espéré sur un investissement, en se basant sur les rendements du marché et sur le risque d’investissement, cumulé sur une période encadrant un événement (comme une annonce des résultats)

Rendement en excès (rendement anormal) : Différence entre le rendement constaté et le rendement espéré sur un investissement, en se basant sur les rendements du marché et sur le risque d’investissement.

Rendement marginal des capitaux propres (capital) : Calcul de la qualité des investissements marginaux, plutôt que des investissements moyens. Il s’agit de la variation du revenu (revenu net ou résultat d’exploitation) divisé par la variation des capitaux propres ou du capital investi.

Réserve DEPS : Différence lors de l’évaluation des stocks entre PEPS et DEPS. Les entreprises qui choisissent l’approche DEPS pour évaluer leurs stocks doivent préciser cette différence.

Risque associé à un projet : Risque qui affecte les flux de trésorerie d’un projet qui diffère des attentes, en raison d’erreurs d’estimation ou d’événements imprévus.

Risque concurrentiel : Risque que les flux de trésorerie affectés aux projets varient par rapport aux attentes en raison des mesures prises par les concurrents.

Risque de crédit : Risque qu’un rendement attendu sur une obligation ou un prêt ne se produise pas.

Risque de conversion : Effet des variations des taux de change sur le compte de résultat courant et le bilan d’une entreprise exposée aux risques liés aux devises étrangères.

Risque de transaction : Risque économique auquel peut être confronté une entreprise en raison des fluctuations des taux de change qui affectent les entrées et sorties de trésorerie sur les transactions conclues par l’entreprise.

Risque d’exploitation : Risque économique qui permet de calculer les effets des variations de taux de change sur flux de trésorerie futurs et les taux d’actualisation attendus, et, par conséquent, sur la valeur totale.

Risque du marché : Risque qui affecte de nombreux ou tous les investissements d’un marché. Ce risque ne peut être éliminé, même en diversifiant le portefeuille.

Risque économique : Effet des variations des taux de change sur la valeur d’une entreprise exposée aux devises étrangères.

Risque particulier à l’entreprise : Risque qui affecte une ou quelques entreprises, et qui peut donc être éliminer par la diversification du portefeuille de titre.

Risque sectoriel : Risque que les flux de trésorerie consacrés à des projets subissent des variations inattendues en raison d’événements qui affectent un secteur entier.

Risque sur actions : Mesure de l’écart entre les coûts réels et les coûts attendus.

Scission : Action qui consiste à séparer les actifs ou une division d’une société et a créé de nouvelles actions assorties d’un droit de revendication sur cette partie de la société. Les actionnaires existants dans l’entreprise reçoivent ces actions en proportion de leurs avoirs d’origine. La société abandonne habituellement tout contrôle sur ces actifs.

Scission avec dissolution : Action qui consiste à diviser l’entreprise en différents secteurs d’activité, distribuer les actions de ces secteurs d’activité aux actionnaires originaux au prorata de leur participation initiale dans l’entreprise, puis dissoudre l’entreprise.

Scission avec échange d’actions : Action qui consiste à séparer les actifs ou une division d’une société et a créé de nouvelles actions assorties d’un droit de revendication sur cette partie de la société. Les actionnaires existants ont la possibilité d’échanger les actions de la société mère qu’ils possèdent contre ces actions nouvelles.

Société de capital risque : Entité qui fournit du financement par actions aux petites entreprises qui présentent un risque en échange d’une part de la propriété de l’entreprise.

Survaleur : Différence entre la valeur de marché d’une entreprise acquise et la valeur comptable de ses actifs; situation qui ne se présente que lorsque l’on utilise la méthode de l’acquisition d’entreprise lors d’un achat.

Système de boîte postale : Système qui consiste à expédier les chèques des clients dans un bureau de poste, plutôt qu’à l’entreprise.

Taux d’actualisation : Taux utilisé  pour l’actualisation ou la capitalisation des coûts.

Taux (de change) fixe: Taux de change établi et soutenu par un gouvernement, plutôt que par la demande et l’offre.

Taux de conversion (en obligations convertibles) : Nombre d’actions du capital qui peuvent être échangées contre une obligation convertible.

Taux de prise en pension : Taux d’intérêt implicite dans une convention de rachat d’actions, calculée sur la base de la différence entre le prix auquel un titre est acheté et le prix auquel il sera revendu.

Taux de réinvestissement : Proportion des revenus d’exploitation après impôts réinvestis dans l’entreprise.

Taux de rendement des actions : Ratio des dividendes, habituellement annualisé, par le cours des actions.

Taux de rendement interne (TRI) : Taux d’actualisation pour lequel la valeur actuelle nette est de zéro. Il peut s’agir d’un flux de trésorerie ou du taux de rendement d’un investissement pondéré dans le temps.

Taux de rendement interne modifié : Taux de rendement interne estimé en supposant que les flux de trésorerie intermédiaires sont réinvestis au prix des capitaux propres ou du capital et non à celui du taux de rendement interne.

Taux de rendement minimal : Taux de rendement minimal que désire un entreprise lorsqu’elle souhaite investir sur des projets; ce taux est utilisé pour déterminer s’il faut ou non investir dans un projet.

Taux d’inflation : Variation du pouvoir d’achat d’une devise lors d’un exercice par rapport à un autre.

Taux d’intérêt annuel proportionnel : Taux qui, aux États-Unis, doit être indiqué à ceux qui souhaitent souscrire des prêts et des prêts hypothécaires. Le taux comprend l’amortissement des frais fixes qui doivent être payés à l’avance pour initier le prêt.

Taux d’intérêt nominal : Taux d’intérêt sur une obligation qui intègre les prévisions relatives à l’inflation.

Taux d’intérêt nominal: Compensation qui doit être fournie aux prêteurs pour les inciter à vous prêter de l’argent; la composante nominale indique l’inflation attendue.

Taux d’intérêt réel : Taux d’intérêt sur une obligation après avoir retranché la composante de l’inflation attendue.

Taux d’intérêt réel : Compensation en biens réels, qui doit être fournie pour obtenir des prêteurs de reporter leur consommation et vous permettre d’utiliser leur épargne.

Taux (de change) d’intérêt variable : Taux de change déterminé par la demande et l’offre de monnaie, et qui est donc susceptible de changer au fil du temps.

Taux hors risque : Taux de rendement d’un actif avec un rendement garanti attendu (comme un CPG).

Taux marginal d’imposition : Taux d’imposition s’appliquant sur la dernière tranche de revenu en dollar (ou la prochaine tranche de revenu en dollar). Il est habituellement déterminé par les codes fiscaux.

Taux plancher : Taux d’intérêt minimal d’une obligation à taux variable.

Taux plafond : Taux d’intérêt maximal sur une obligation à taux variable.

Théorie de l’équité : Approche comptable utilisée pour montrer le revenu de la propriété des titres dans une autre entreprise, où il est minoritaire, l’investissement actif. Une part proportionnelle (sur la base de la propriété proportion) des revenus et des pertes subies par l’entreprise dans laquelle l’investissement a été fait, est utilisée pour ajuster le coût d’acquisition.

Titre d’emprunt convertible en actions ordinaires : Titre qui peut être échangée contre une action ordinaire et dont le taux de conversion dépend du prix des actions.

Titre de revenu fixe à moyen terme : En règle générale, obligations non garanties émises par des entreprises dont l’échéance est à moins de 15 ans.

Titre dont le remboursement liés au cours de change : Obligations dont les coupons et le principal sont payables en dollars américains, mais le montant du paiement est déterminé par le taux de change entre le dollar américain et une monnaie étrangère.

Titres hybrides : Titres qui partagent certaines caractéristiques de la dette et d’autres de l’action. Par exemple les actions privilégiées et la dette convertible.

Titre privilégié de fiducie : Action privilégiée, structurée de telle sorte que le dividende fixe est déductible d’impôt pour l’entreprise.

Tournée des investisseurs : Étape dans le processus d’appel public au cours de laquelle le banquier d’investissement et l’entreprise émettrice présenteront des informations aux investisseurs potentiels à travers une série de présentations.

Valeur actuelle nette (VAN): Total des valeurs actuelles de tous les flux de trésorerie consacrés à un investissement, duquel on déduit l’investissement initial.

Valeur comptable : Estimation comptable de la valeur d’un actif ou d’un passif, généralement à partir du bilan de l’entreprise.

Valeur de cession : Valeur maximale à laquelle un soumissionnaire potentiel souscrirait.

Valeur de l’entreprise : Valeur de marché de la dette et des capitaux propres d’une entreprise, déduction faite des liquidités.

Valeur de sortie de marché : Valeur estimée d’une entreprise privée au cours d’une année où les propriétaires prévoient de la vendre ou de la coter en bourse.

Valeur de liquidation : Flux net de trésorerie que l’entreprise recevra de la vente immédiate d’un actif.

Valeur durable : Valeur actualisée des flux de trésorerie prévus pour entretenir un investissement existant jusqu’à la fin de sa vie.

Valeur économique ajoutée : Évaluation de la plus-value en dollars créée par une entreprise ou un projet. Il s’agit de la différence entre le rendement du capital et le coût du capital multiplié par le capital investi.

Valeur marchande : Estimation de la valeur d’un actif s’il était vendu dans la journée sur le marché. Si l’actif est un actif négocié, on obtient sa valeur marchande en se référant au dernier prix négocié dans une place boursière.

Valeur marchande de conversion : Valeur marchande actuelle des actions échangeables contre des obligations convertibles.

Variance : Mesure le carré de l’écart-type des rendements réels par rapport aux rendements attendus.